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L'opium et le bâton de Mouloud Mammeri Pour ne pas être trop à charge elle travaillait, des premières lueurs de l’aube à une heure avancée de la nuit.
Le jour elle participait à toutes les besognes, elle bêchait, portait sur le dos les hottées de fumier dans les champs, aidait à la moisson, au ramassage des olives et des figues. Le soir, quand tout le monde était couché, elle s’asseyait derrière son métier à tisser, et de la rue on entendait jusque très tard dans la nuit le choc sourd de ses cardes sur les fils de trame. |
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Les vigiles de Tahar Djout « Vous venez perturber notre paysage familier d'hommes qui quêtent des pensions de guerre, des fonds de commerce, des licences de taxi, des lots de terrain, des matériaux de construction; qui usent toute leur énergie à traquer des produits introuvables comme le beurre, les ananas, les légumes secs ou les pneus. Comment voulez-vous, je vous le demande, que je classe votre invention dans cet univers œsophagique?... » Dans une paisible localité de la banlieue d'Alger, un jeune professeur, bricoleur à ses heures, invente une machine. D'inextricables difficultés surgissent lorsqu'il décide de la faire breveter. Jugé suspect, voire dangereux, l'inventeur devient l'objet des tracas les plus éprouvants. Jusqu'au jour où l'on reconnaît en haut lieu l'utilité de la machine... Pour endosser l'erreur commise, il faudra trouver un bouc émissaire. |

